Signez la pétition pour initier le débat sur la CVA à l’assemblée nationale
La CVA c’est quoi
Une idée simple, mais qui change tout
Depuis 1945, les cotisations sociales patronales sont calculées en pourcentage des salaires versés. Elles avaient été pensées comme une contribution des entreprises à la solidarité nationale, en prélevant une partie de la richesse créée pour financer retraites, santé, famille. Mais au fil du temps, le vocabulaire a glissé : on ne parle plus de contribution, mais de « coût du travail ».
Ce système a un défaut structurel : plus une entreprise emploie, plus elle cotise, même si ses marges sont faibles. À l’inverse, une entreprise qui automatise massivement, sous-traite ou délocalise peut produire énormément de valeur… tout en contribuant très peu. Résultat : une distorsion croissante dans la répartition de la richesse entre le travail et le capital.
Cette logique pénalise les TPE, PME et coopératives intensives en emploi, alors même qu’elles sont au cœur du tissu productif et social. Elle favorise en revanche les grands groupes capitalistiques et les multinationales, qui externalisent les coûts humains et captent une part toujours plus grande de la valeur ajoutée.
La Cotisation sur la Valeur Ajoutée (CVA) propose de corriger ce biais de manière simple : faire contribuer les entreprises non plus seulement en fonction de leur masse salariale, mais en fonction de la richesse totale qu’elles créent. Une assiette plus large, plus juste et plus stable, qui rééquilibre le financement de notre protection sociale au XXIᵉ siècle.

Les avantages de la CVA
En liant la solidarité à la valeur ajoutée, la CVA rétablit l’équilibre entre travail et capital.
Ses avantages sont nombreux, concrets et immédiats.
Allège le coût du travail
👉 Moins de charges sur les salaires, plus d’embauches en CDI, moins de contrats précaires.
Fait contribuer les grands groupes
👉 Carrefour, LVMH, GAFAM : cotisent enfin à hauteur de la richesse produite.
Récompense l’emploi
👉 TPE, PME, coopératives : Les entreprises intenses en main-d’œuvre sont avantagées.
Sécurise la Sécurité sociale
👉 Une ressource stable et prévisible, assise sur la valeur ajoutée.
Simplifie le système
👉 Fin des exonérations complexes : une règle unique, claire et équitable.
Moins d’optimisation
En cotisant sur la valeur ajoutée, on limite la sous-traitance et l’externalisation artificielle.
Hausse du salaire net
👉 En supprimant la CSG, la CVA libère du revenu disponible pour les salariés.
(de 54 à 148€ pour un salarié au smic)
Finance les retraites
👉 La CSG pourrait compenser les cotisations retraite— environ 48 € par salarié et par mois, selon Mickaël Zemmour — assurant ainsi l’équilibre du système d’ici 2027.
Privilégie les investissements locaux
👉 Les PME et coopératives, moins pénalisées, peuvent réinvestir dans l’économie réelle et les territoires.
Soutien l’export
👉 En faisant cotiser les importations, la CVA exonère les entreprises françaises à l’export et renforce leur compétitivité.
La CVA, une réforme qui parle à toute la classe politique
Partie d’une idée qui circule dans les marges de la gauche radicale
— là où l’on parle de socialisation de la valeur, de salaire politique ou de critique du “coût du travail” —
sur les traces d’Ambroise Croizat et de notre modèle social si cher à notre Président, la CVA s’impose aujourd’hui comme une réforme désirable jusque chez les libéraux.
Problème : ils ne parlent pas la même langue.
Les syndicalistes
« La CVA étend le salaire socialisé à toute la valeur ajoutée, y compris celle des plateformes et des multinationales.
C’est une réforme qui rééquilibre les contributions, renforce les caisses, et redonne du pouvoir aux travailleurs. »
Les entrepreneurs
« La CVA supprime les cotisations sur les salaires et les remplace par une contribution sur la valeur ajoutée.
Résultat : un coût du travail allégé, une assiette élargie,
et un système plus simple,
plus lisible, plus neutre économiquement. »
Les écologistes
« La CVA rend possible une modulation écologique des contributions :
produire ici, proprement, devient un avantage.
C’est une réforme juste, compatible avec la transition, et centrée sur la création réelle de valeur. »
Les libéraux
« La CVA remplace les cotisations patronales par un taux unique sur la valeur ajoutée.
Moins de niches, moins de distorsions, moins de charges sur l’emploi. Une fiscalité stable, neutre, et favorable à l’investissement. »
Signez la pétition pour inviter la CVA à l’assemblée nationale
Pourquoi une pétition ?
L’Assemblée nationale dispose d’une plateforme qui permet de lui adresser des pétitions
et de signer des pétitions déjà enregistrées.
Les pétitions peuvent être débattues par les députés dans l’une des huit commissions permanentes de
l’Assemblée nationale et, sous certaines conditions, en séance publique.

Ils soutiennent la CVA
Ils vous disent pourquoi ils ont signé la pétition pour un vrai débat à l’Assemblée
« Parce que c’est la première réforme que je vois qui baisse les charges sur le travail sans baisser les droits. C’est juste. »

Karim
43 ans
« Si ça peut garantir nos retraites sans baisser les pensions, alors oui. Pourquoi on n’y a pas pensé plus tôt ? »

Claire
67 ans
« Je bosse seul, les GAFAM font des milliards. Là au moins, ils paieront aussi pour la solidarité. »

Julien
34 ans
« Si ça peut enfin aider les jeunes à décrocher un job payé correctement, je signe tout de suite. »

Sarah
22 ans
Signez la pétition pour inviter à débattre de la CVA à l’assemblée nationale
Contact
Une question, un retour, une proposition ?
Nous sommes à l’écoute de toutes celles et ceux qui veulent faire avancer le débat.
Que vous soyez chercheur·e, syndicaliste, entrepreneur·e, étudiant·e ou citoyen curieux — parlons-en.
En savoir plus sur la CVA
La Cotisation sur la Valeur Ajoutée (CVA) est une proposition innovante pour financer notre protection sociale autrement. Elle repose sur un principe simple : faire contribuer les entreprises en fonction de la richesse qu’elles créent, pas seulement en fonction des salaires versés.